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C’est notre histoire et celle du Chou !

Née au Rwanda, de parents belges, Dominique y passe une enfance merveilleuse aux abords du lac Kivu.

 

En 1976, à 16 ans, elle et sa famille quittent définitivement l’Afrique et retournent en Belgique.

 

Elle y complète ses études de diététique et y rencontre son futur mari, un ancien d’Afrique aussi.

 

L’adaptation à la vie en Belgique est difficile, ils entreprennent des démarches d’immigration pour le Canada.

 

Ils arrivent au Canada, le 18 mai 1982, ils ont respectivement 21 et 28 ans.

 

 

 

Le travail s’impose pour ne pas épuiser leurs maigres économies. Le Québec vit une crise économique à cette époque, ils ne s'en rendent pas compte.

 

Le gérant de la caisse Notre-Dame du Rosaire, Georges Prévost, ose croire en leur projet de démarrer un restaurant et leur donne toute sa confiance.

 

« La Potagerie » est née le 18 octobre 1982! 27 places avec une formule-santé ! Trois ans plus tard, ils deviennent Le Chou de Bruxelles avec une orientation plus belge.

 

30 ans plus tard, ils sont toujours là avec 100 places !!!

 

 Ils servent la communauté sherbrookoise et la communauté leur rend bien.

 

 

« Notre vision a toujours été celle d’opérer une entreprise locale avec les gens du milieu et de créer un sentiment d’appartenance. Nous croyons aux rapports sincères et vrais. Un peu différent des autres, nous n’investissons pas du tout dans la publicité. Nous investissons plus dans la fidélisation de la clientèle et celle de nos partenaires. »

 

Nos valeurs : Le tissu social d’une entreprise est fondamental. Dans un secteur d’affaires où le taux de roulement de la main d’œuvre est élevé, la moitié du personnel est avec nous depuis 20 ans et les autres employés sont des jeunes enthousiastes et prêts à prendre la relève avec les mêmes valeurs: le travail, la constance, le respect, le courage et la joie de vivre et la même détermination.

 

C’est l’histoire d’une entreprise familiale bien de Sherbrooke.

 

Merci à tous les Sherbrookois,

merci à nos fidèles clients.

 

Longue vie au Chou !

La petite histoire du Chou…!

-Écrit par Gabrielle, proriétaire, fille des anciens proprios-


Du plus loin que je me souvienne, je jouais en bas avec mon petit frère, dans le backstore. On prenait le seau à mope à roulettes et on se poussait dedans comme des fous. On allait glisser au Mont Bellevue. On s’occupait en attendant mes parents qui travaillaient en haut. Mais c’était déjà le bon temps, le resto virait depuis une bonne dizaine d’années, même quinze. On arrivait après l’école, on vidait le bar à salade, les cuisiniers nous fusillaient du regard. Quand on pouvait, on prenait un petit pavé de Bruxelles en collation et on partait s’amuser, en attendant papa et maman. Quand on revenait, toute la famille cordée dans la voiture, les 3 enfants coincés en arrière, on écoutait mes parents jaser du resto, des employés, de la soirée. Parfois, on allait même voir si les autres restos avaient du monde, pour voir si on suivait le rythme. Je mangeais toujours le suprême de volaille ou l’escalope de veau, avec mes concombres et mes tomates. On allait manger le lundi, parce qu’il y avait pas assez de clients. Le chef, Franck, m’a vue en couche. En fait, il m’a vue presque à ma naissance. Et il est encore là, à mes côtés, tous les week-ends. Faut croire que mes parents avaient le flair. Katia, qui est ici depuis 30 ans, était mon idole, du haut de mes 4 ans. Je capotais sur sa longue tresse jusqu’aux fesses. J’en voulais une pareille. Kat est encore à mes côtés, plus que jamais. Et il y a Vanessa, la première employée que j’ai engagé moi-même, du haut de mes 19 ans. Et elle est encore à mes côtés, le même sourire. Mes parents ont démarré de rien. Rien de rien. Un mécano et une diététicienne. Ils ont monté un chef d’oeuvre en démarrant tout petit. En dormant dans le resto et en lavant Simon dans l’évier. Il n’avait même pas un an. J’ai eu la chance de racheter le resto à ses 30 ans, à mes 23 ans. Il roulait déjà très fort. Ça fait maintenant 10 ans. Ensemble, on a déjà fait 40 ans. Papa et maman viennent encore goûter, de temps en temps, pour s’assurer que c’est à leur goût. Ils mettent encore leur petit grain de sel quand c’est le temps, parce que ça reste eux, l’essence du Chou. Pour les 40 ans, je me suis fait un cadeau, j’ai ouvert le Fritkot, comme en Belgique, mais modernisé. Ma mère et moi, on a toujours trippé/rêvé des baraques à frites avec un tas de mayonnaises. On continue de surfer la vague, avec notre équipe motivée et motivante.

On est vraiment fiers et surtout heureux de pouvoir fêter 40 ans de succès. Merci d’être là, longue vie au Chou!

Gabrielle et son équipe

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